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Thèmes

26 novembre 2024

Peste porcine africaine : un virus complexe qui soulève de nombreuses questions

La peste porcine africaine (PPA) est une maladie virale grave qui affecte les porcs domestiques et les sangliers. Originaire d’Afrique, le virus s’est propagé à travers le monde, causant des pertes économiques importantes dans le secteur porcin. En Afrique, il est transmis par les Argasidae, une famille de tiques. Il se transmet principalement entre les suidés sauvages tels que les phacochères, les potamochères du Cap ou les potamochères roux, mais ces animaux ne développent généralement pas l’infection. En revanche, les porcs domestiques ou les sangliers d’Europe infectés par le virus de la PPA tombent gravement malades et l’infection s’accompagne souvent d’une mortalité élevée : chez ces espèces, le virus se transmet principalement par contact direct entre animaux ou par des produits contaminés. Actuellement, il n’existe ni vaccin autorisé ni possibilité de traitement. La PPA menace non seulement le secteur porcin, mais aussi les populations de sangliers.

25 novembre 2024

Les coronavirus sont responsables d’infections respiratoires et entériques ainsi que de zoonoses

Les coronavirus sont des virus à ARN qui ont été décrits pour la première fois il y a près de 100 ans. Ils présentent une grande variabilité génétique et peuvent infecter de nombreuses espèces animales ainsi que l’être humain. Ils constituent donc un risque important de zoonoses (maladies transmises de l’animal à l’homme et inversement).

27 novembre 2024

Les virus de l’influenza – une menace mondiale pour l’être humain et l’animal

Les oiseaux aquatiques constituent le réservoir naturel des virus de l’influenza A. Ils excrètent dans leurs fientes une grande quantité de virus infectieux dans l’environnement, rendant possible une transmission de la maladie à d’autres espèces, telles que les volailles domestiques, les porcs ou les visons. En tant qu’hôtes intermédiaires, ces derniers peuvent jouer un rôle déterminant dans l’apparition de pandémies d’influenza.

26 novembre 2024

Éradication de la diarrhée virale bovine (BVD) en Suisse

Avant le lancement du programme d’éradication, la BVD causait des pertes économiques de plusieurs millions de francs par an aux exploitations bovines suisses, ce qui a incité plusieurs fédérations d’élevage du pays à en demander l’éradication dans la population bovine suisse.

25 novembre 2024

Virus transmis par les moustiques et les tiques : une menace croissante

Les flavivirus zoonotiques sont généralement transmis par des moustiques ou des tiques et provoquent de graves encéphalites, des lésions chez les fœtus ou des fièvres hémorragiques chez l’être humain et l’animal. Le réchauffement climatique et la mondialisation accélèrent la propagation des vecteurs (tiques et moustiques) et certains flavivirus deviennent ainsi une menace croissante pour l’être humain et l’animal en Europe. En Suisse, le virus du Nil occidental a été mis en évidence chez des moustiques indigènes en 2022, ce qui augmente le risque de cas autochtones chez les animaux ou les êtres humains.

14 octobre 2024

La ferme expérimentale de l’IVI – expérimentation animale et alternatives

Les expériences sur les cellules immunitaires de l’hôte naturel ainsi que sur les animaux sont essentielles pour étudier ces maladies infectieuses. Les modèles in vitro ne permettent actuellement pas d’évaluer les mécanismes et la sévérité d’une maladie liée à une souche virale, ainsi que la réponse immunitaire et l’effet protecteur de vaccins potentiels. Dans ces cas, une expérience animale est donc nécessaire. En Suisse, toute expérience animale est soumise à une procédure stricte d’autorisation conformément à la loi fédérale sur la protection des animaux. Avant tout, afin de respecter le premier « R » du principe des 3R (Replace, Reduce, Refine), une étude sur les animaux n’est admise que s’il n’existe aucune méthode de remplacement pour répondre aux questions qui se posent. Une fois la nécessité absolue d’une expérience animale établie, une commission cantonale indépendante évalue minutieusement la demande d’autorisation. Cette demande doit justifier les objectifs et le nombre minimal d’animaux (Reduce), et montrer que les méthodes utilisées respectent au maximum le bien-être animal (Refine). L’autorisation n’est délivrée le cas échéant qu’au terme de cette évaluation. Une pesée des intérêts permet donc de déterminer si une expérience sur des animaux peut être autorisée et pratiquée. Si des lignées cellulaires permanentes animales ou humaines voire une approche entièrement synthétique permettent de répondre à une question, il faut impérativement les utiliser en priorité, car elles permettent de réduire au strict minimum l’expérimentation animale. Cependant, il est souvent nécessaire de recourir à des cellules primaires. Pour cela, des prises de sang sont effectuées régulièrement sur les animaux de l’IVI, procédé soumis également à une autorisation d’expérimentation animale, dont le degré de gravité est 0. Les cellules primaires ainsi obtenues permettent notamment :