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Communiqués de presse
La Suisse prévoit de vacciner les bovins contre la dermatose nodulaire contagieuse dans le canton de Genève
Le 29 juin 2025, un premier cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a été confirmé en France, dans une exploitation bovine située dans le département de la Savoie. Cette maladie, qui touche les bovins, y compris les buffles et les bisons, est principalement transmise par des piqûres de mouches et de moustiques. En raison de sa proximité géographique, le canton de Genève se trouve dans la zone de surveillance mise en place par la France. Afin d’enrayer la propagation de cette maladie, la France a décidé de vacciner tous les bovins présents dans cette zone. Pour éviter l’apparition d’un foyer en Suisse, cette dernière entend elle aussi vacciner toutes les espèces animales réceptives se trouvant dans le canton de Genève. La DNC ne présente pas de danger pour l’être humain. À l’heure actuelle, aucun cas de DNC n’a été identifié en Suisse.
Grippe aviaire : vigilance accrue autour du lac de Constance
Dans le canton de Thurgovie, le virus de la grippe aviaire a été détecté le 9 décembre chez un goéland. Il s'agit du deuxième cas recensé cette année. Le service vétérinaire cantonal a immédiatement pris les mesures nécessaires. Dans ce contexte, l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) a adopté de nouvelles dispositions visant à prévenir la propagation du virus et à protéger la volaille. Ces mesures concernent actuellement les rives du lac de Constance et une partie du Rhin. L’OSAV appelle les détenteurs de volailles à accorder une attention particulière aux mesures de prévention. L’ordonnance correspondante entrera en vigueur le 14 décembre 2024 et aura effet jusqu’au 31 mars 2025.
Un vaccin contre la maladie de la langue bleue pourra être utilisé en Suisse
Le vaccin contre le sérotype 3 de la maladie de la langue bleue (BTV-3) peut aussi être utilisé en Suisse. D’entente avec Swissmedic – l’autorité en charge des autorisations –, l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) a émis une décision dite de portée générale. Sur la base de cette décision, il est désormais possible d’importer et d’utiliser des vaccins contre le BTV-3, qui affecte particulièrement les ovins. Si le vaccin ne protège pas les animaux d’une infection, il permet de réduire les symptômes et la mortalité. À l’heure actuelle, la vaccination est le meilleur moyen de prévenir les pertes. Elle est effectuée par les vétérinaires de troupeau, à la demande des détenteurs des animaux.