L'application de vaccins ou de sérums, comme celle d'autres médicaments, peut être suivie d'effets indésirables. Il arrive qu'un vaccin provoque des réactions d'intolérance ou qu'il n'ait pas l'effet protecteur attendu.
Dans le cours de la procédure d'enregistrement d'un produit immunologique, le fabricant doit prouver l'innocuité du produit et son efficacité. Cette preuve est apportée au moyen d'expériences effectuées sur des animaux. Dans la plupart des cas, les prescriptions pour procéder aux tests sont fixées de manière contraignante dans la pharmacopée. Les méthodes d'essai sont censées reproduire l'application normale - et, dans le cas des infections expérimentales, être aussi proches que possible d'une infection naturelle - mais elles doivent également être reproductibles de manière fiable. Le nombre des animaux qui peuvent être utilisés dans ces expériences est limité, à la fois pour des raisons de protection des animaux et pour des raisons financières. Dans l'utilisation courante d'un vaccin, on ne peut exclure que des effets indésirables surviennent suite à son application. Il est vrai que ces événements sont rares, mais il importe néanmoins de les répertorier et de les annoncer. Ce n'est que par ce moyen qu'on pourra reconnaître les effets indésirables qui surviennent avec une faible fréquence et en tirer les conséquences. Aux fins d'uniformiser dans la pratique les informations dans ce domaine, il existe un formulaire VACCINOVIGILANCE destiné à annoncer les événements constatés au service chargé d'effectuer les contrôles. Ce formulaire peut être utilisé comme modèle à copier ou être rempli en ligne. Il importe surtout que des indications fournies sur le produit utilisé soient précises et que la description des symptômes cliniques soit exacte.